Étant donné que le Bécasseau sanderling se reproduit dans des lieux éloignés et que sa répartition hivernale est très étendue, le meilleur suivi de l’espèce est assuré pendant la migration lorsque de nombreux individus se rassemblent à des sites côtiers (Myers et al. 1990), où ils sont facilement observables. L'espèce est assez couramment observée pendant ces relevés, qui ne couvrent cependant que la partie de la population migrant à travers l'Amérique du Nord. Les résultats laissent supposer que l’effectif de Bécasseaux sanderlings migrant vers le sud à travers l’Amérique du Nord a connu une diminution de 75 % depuis le début des années 1970. Selon plusieurs analyses régionales effectuées au cours de la dernière décennie, il y aurait eu des baisses d’effectif notables sinon statistiquement significatives par exemple dans les provinces maritimes (Morrison et Hicklin 2001), au Québec (Aubry et Cotter 2001) et à la baie du Delaware (Clark et al. 1993) (voir aussi Macwhirter et al. 2002). Les évaluations futures de l’état de la population seront améliorées quand on disposera des résultats du Programme de surveillance régionale et internationale des oiseaux de rivage dans l’Arctique (PRISM dans l’Arctique). Le Bécasseau sanderling se situe actuellement en deçà du niveau inférieur acceptable par rapport à son objectif national de population (voir plus bas le graphique).
Plus d'informations sur : Relevé des oiseaux aquatiques des côtes de la Colombie-Britannique
Plus d'informations sur : Analyses de données de surveillance de la migration des oiseaux de rivage