Un seul relevé ne suffit pas pour assurer un suivi de la Paruline à couronne rousse au Canada à l'échelle nationale. Cependant, les résultats du Relevé des oiseaux nicheurs (BBS) et de divers atlas des oiseaux nicheurs provinciaux donnent à penser qu'il y a une augmentation de la population et/ou de son aire de répartition. Le BBS fournit les meilleures données à l'échelle nationale en ce qui concerne l'évaluation de la population, malgré la mauvaise couverture de la limite septentrionale de l'aire de répartition de l'espèce. Les résultats du BBS indiquent une augmentation importante depuis 1970, tant au Canada qu'à l'échelle continentale. Les données des récents atlas des oiseaux nicheurs provinciaux laissent croire à des augmentations drastiques de la probabilité d'observation dans les Maritimes (Whittam 2015a) et du nombre de carrés d'atlas occupés par l'espèce au Québec (Atlas des oiseaux nicheurs du Québec 2017). L'atlas de l'Ontario permet également de noter une augmentation de la probabilité d'observation entre les deux périodes de l'atlas (voir le graphique ci-dessous). Les résultats de l'atlas ne reflètent pas nécessairement des changements de la population, mais ceux-ci sont indirectement liés. Pris ensemble, ces résultats laissent entendre qu'il y a eu une grosse augmentation de l'abondance de la Paruline à couronne rousse au Canada. Il existe deux sous-espèces de la Paruline à couronne rousse : la sous-espèce de l'ouest affiche des couleurs pâles et la sous-espèce de l'est affiche des couleurs vives (Wilson 2013); les deux sous-espèces sont généralement combinées dans les relevés. La Paruline à couronne rousse se situe à un niveau acceptable par rapport à son objectif national de population (voir le graphique des données canadiennes du BBS ci-dessous).
Plus d'informations sur : Relevé des oiseaux nicheurs (BBS) – Analyse canadienne
Plus d'informations sur : Atlas des oiseaux nicheurs de l'Ontario