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Étant donné que son aire de répartition s'étend partout dans les régions nordiques éloignées et non couvertes par la plupart des relevés, la Grue du Canada est le mieux surveillée quand elle se regroupe en bandes, à différents plans d'eau, au cours de sa migration et en hiver. Les données du Recensement des oiseaux de Noël couvrent la majorité de l'aire d'hivernage de l'espèce et montrent en toute évidence une augmentation d'ordre quatre de la population continentale (dont la majorité se reproduit au Canada) depuis 1970. Bien que le Relevé des oiseaux nicheurs ne couvre qu’environ 30 % de l’aire de répartition de l’espèce au Canada, omettant sa partie nordique, les données du Relevé montrent une forte hausse de son abondance depuis 1970. Des relevés effectués à petite échelle montrent aussi des augmentations régionales du nombre d'oiseaux qui migrent ou hivernent (Gerber et al. 2014) et d'oiseaux nicheurs (p. ex. expansion de l'aire de répartition et augmentation de la probabilité d'observation en Ontario (Sutherland et Crins 2007). Bien que trois à six sous-espèces soient reconnues (Gerber et al. 2014), y compris la sous-espèce tabida, désignée espèce non en péril par le COSEPAC, en 1979, elles ne sont pas différenciées dans la plupart des relevés et n'ont pas ici été prises en compte séparément. Pour plus d’informations sur la Grue du Canada, veuillez voir le rapport intitulé Situation des populations d'oiseaux migrateurs considérés comme gibier au Canada – 2014.
Plus d'informations sur : Recensement des oiseaux de Noël (RON)
Plus d'informations sur : Relevé des oiseaux nicheurs (BBS) – Analyse canadienne