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Les tendances de la population de cette espèce ne sont pas bien connues. Des relevés sur le Goéland bourgmestre ont été effectués de manière irrégulière dans un certain nombre de lieux de reproduction de l'est de l'Arctique canadien. L'abondance de l'espèce a diminué de 50 % environ entre les années 1980 et 2000 dans le détroit de Digges et sur les îles Belcher, au Nunavut (Gilchrist et Robertson 1999, Gaston et al. 2009). Des baisses d'une ampleur comparable semblent également avoir eu lieu dans des colonies du Haut-Arctique (Gaston et al. 2009), mais seule une petite partie de la population reproductrice est surveillée. Bien que l'abondance de la population ait augmenté dans des zones aménagées de l'Alaska (Noel at al. 2006), probablement en raison des décharges publiques, on ne connaît pas bien les tendances de la population dans l'ouest de l'Arctique canadien. Le nombre d'individus observés en hiver augmente par endroits. Dans l'ensemble, l'abondance de la population de Goélands bourgmestres au Canada a très probablement diminué de façon modérée depuis 1970 environ, mais cette évaluation est considérée comme étant peu fiable.