Vous pouvez la consulter à des fins de recherche ou à titre de référence.Pour accéder aux renseignements actuels, visitez le site « NatureCounts - L’état des populations d’oiseaux du Canada » (lien externe).
Pour des fins de gestion, on reconnait deux sous-espèces d’Oie des neiges : la Petite Oie des neiges (Anser caerulescens caerulescens) et la Grande Oie des neiges (A. c. atlantica). Ces deux sous-espèces nichent dans le Haut-Arctique canadien. La Petite Oie des neiges niche de l’extrême est de la Russie (p.ex. Île Wrangel) jusqu’à l’île de Baffin, alors que la Grande Oie des neiges niche principalement dans l’est de l’Arctique. Les deux sous-espèces ont connu des croissances dramatiques depuis les années 1970, et leurs populations ont été déclarées comme étant surabondantes et ont fait l’objet de mesures de conservation spéciales visant à contrôler la taille de leurs populations. Pour obtenir plus de détails, veuillez consulter les comptes rendus sur la Petite et Grande Oie des neiges (liens ci-dessous). Cette espèce a été identifiée comme étant une priorité de conservation et/ou d’intendance dans une ou plusieurs stratégies régionales de conservation des oiseaux au Canada.
Grande Oie des neiges
En 1965, la population de Grandes Oies des neiges était estimée à 25 000 oies. La population a augmenté et a atteint les 100 000 oiseaux dans les années 1970. Dans le milieu des années 1980, la population a connu une période de croissance rapide et a atteint la taille d’un million d’oiseaux en 1999. Afin de freiner la croissance de la population et de réduire sa taille, des mesures spéciales de conservation ont été mises en place. Suite à l’instauration de ces mesures spéciales, la croissance de la population de Grandes Oies des neiges semble s’être stabilisée. Les données de l’inventaire printanier suggèrent que la population oscille entre approximativement 700 000 et 1 million d’oies (visitez la page sur la Grande Oie des neiges pour plus de détails ou consultez les Rapports réglementaires sur les oiseaux migrateurs).
Petite Oie des neiges
Les populations de Petite Oie des neiges sont devenues si abondantes qu’elles ont des répercussions sur les communautés végétales des haltes migratoires et des aires de reproduction de l’Arctique dont elles et d’autres espèces dépendent. Ces oies altèrent les habitats de l’Arctique au printemps et en été, provoquent la dévastation des récoltes en automne et en hiver et créent des dangers potentiels pour d’autres espèces et leurs habitats. L’augmentation est liée à des changements à grande échelle dans l’utilisation des terres, principalement la conversion d’une grande partie du paysage nord-américain en terres agricoles. La récolte mécanique des grains (par la machinerie agricole) laisse tomber au sol des millions de grains, et les oies bénéficient grandement de cette source de nourriture abondante. Afin de freiner la croissance des populations et de réduire leur taille, des mesures spéciales de conservation ont été mises en place (visitez la page sur la Petite Oie des neiges pour plus de détails ou consultez les Rapports réglementaires sur les oiseaux migrateurs).
Environnement et Changement climatique Canada et ses partenaires ont mis au point des Stratégies régionales de conservation des oiseaux dans chacune des Régions de conservation des oiseaux (RCO) au Canada. Dans ces stratégies, une espèce est identifiée comme étant prioritaire pour une ou plusieurs des raisons suivantes :
Sélectionnez l’une des sous-régions ci-dessous pour accéder à la stratégie RCO pour plus d’informations.