Vous pouvez la consulter à des fins de recherche ou à titre de référence.Pour accéder aux renseignements actuels, visitez le site « NatureCounts - L’état des populations d’oiseaux du Canada » (lien externe).
Le Phalarope à bec large niche dans les milieux humides de la toundra dans l'Arctique circumpolaire et est largement répandu dans l'Extrême-Arctique canadien. Il hiverne en mer au large de la côte du Pacifique de l'Amérique du Nord et de l'Amérique du Sud et au large de la côte ouest de l'Afrique. Étant donné qu'il niche et hiverne dans des zones éloignées et inaccessibles, on connaît peu de choses sur l'état de sa population. La responsabilité du Canada à l'égard du Phalarope à bec large est très élevée, car le pays abrite une très grande proportion de la population nicheuse mondiale. Cette espèce a été identifiée comme étant une priorité de conservation et/ou d’intendance dans une ou plusieurs stratégies régionales de conservation des oiseaux au Canada.
À l'instar de nombreux oiseaux marins qui s'alimentent en surface, le Phalarope à bec large ingère souvent des déchets de plastique et peut en subir divers effets négatifs (Tracy et al. 2002, Drever et al. 2018). Les bandes denses de phalaropes sont vulnérables aux déversements d'hydrocarbures pendant la migration. L'espèce est affectée par les aménagements pétroliers dans ses lieux de reproduction aux États-Unis, où l'augmentation du nombre de prédateurs réduit le taux de survie des nids près de ces aménagements (Liebezeit et al. 2009). L'exploitation minière dans le nord du Canada continue d'augmenter, et d'importants aménagements pétroliers pourraient voir le jour dans le delta du Mackenzie. Les Phalaropes à bec large sont également vulnérables aux changements climatiques, notamment à l'augmentation de la température de la mer, qui pourrait entraîner l'éloignement de leurs proies préférées des zones importantes de remontée des eaux (comme l'avant-baie de Fundy), où ces proies sont amenées à la surface. Les changements climatiques peuvent aussi affecter le calendrier de reproduction de l'espèce; dans certaines régions, il y a eu devancement de la date de début de la ponte (Liebezeit et al. 2014). Il sera nécessaire de mener des travaux supplémentaires d'observation de l'espèce jusque dans ses lieux d'hivernage en mer pour améliorer les plans de conservation et de gestion (Hunnewell et al. 2016).
Environnement et Changement climatique Canada et ses partenaires ont mis au point des Stratégies régionales de conservation des oiseaux dans chacune des Régions de conservation des oiseaux (RCO) au Canada. Dans ces stratégies, une espèce est identifiée comme étant prioritaire pour une ou plusieurs des raisons suivantes :
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