Vous pouvez la consulter à des fins de recherche ou à titre de référence.Pour accéder aux renseignements actuels, visitez le site « NatureCounts - L’état des populations d’oiseaux du Canada » (lien externe).
Le Petit Chevalier niche dans des fondrières de mousse et des forêts ouvertes de l'écozone boréale. Il hiverne dans des milieux humides et des champs agricoles vers le nord jusque dans les États-Unis, mais surtout dans le nord de l'Amérique du Sud. Les relevés effectués pendant la migration d'automne et dans les lieux de reproduction au Canada semblent indiquer que l'espèce a connu d'importantes baisses d'effectif depuis environ 1970. À l'instar de plusieurs autres oiseaux de rivage, le Petit Chevalier continue d'être tué en grands nombres par les chasseurs sportifs et de subsistance en dehors de son aire de reproduction, particulièrement dans les Caraïbes. La responsabilité du Canada à l'égard de cette espèce est très élevée, car le pays abrite environ 80 % de la population nicheuse mondiale. Le Petit Chevalier en est aux premiers stades de son évaluation par le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada. Cette espèce a été identifiée comme étant une priorité de conservation et/ou d’intendance dans une ou plusieurs stratégies régionales de conservation des oiseaux au Canada.
Des estimations récentes laissent entendre que de 5 700 à 19 900 Petits Chevaliers sont prélevés chaque année par des chasseurs sportifs à la Barbade (Wege et al. 2014), mais on s'y préoccupe de plus en plus de la conservation des oiseaux de rivage (Burke 2009). La chasse sportive et de subsistance continue à menacer l'espèce à d'autres endroits pendant la migration et l'hiver (Tibbitts et Moskoff 2014), mais des estimations quantitatives des prises manquent dans beaucoup de régions. On s'attend à ce que les changements climatiques aient une incidence négative sur l'habitat de reproduction des oiseaux de rivage qui nichent dans la zone boréale par suite de l'augmentation de la fréquence et de l'intensité des incendies et de la perte de milieux humides du fait de l'assèchement des forêts - particulièrement dans le sud de la zone boréale (Stewart et al. 1998, Soja et al. 2006). Comme l'avancée vers le nord de la limite septentrionale de la forêt boréale devrait se faire beaucoup plus lentement que celle des forêts décidues et des prairies depuis le sud, il est possible qu'il y ait réduction de la taille totale de la forêt boréale et donc de l'habitat de reproduction disponible pour l'espèce (Stewart et al. 1998, Soja et al. 2006).
Environnement et Changement climatique Canada et ses partenaires ont mis au point des Stratégies régionales de conservation des oiseaux dans chacune des Régions de conservation des oiseaux (RCO) au Canada. Dans ces stratégies, une espèce est identifiée comme étant prioritaire pour une ou plusieurs des raisons suivantes :
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