Au Canada, le Râle élégant se reproduit dans de grands marais dans certaines parties du sud de l’Ontario. Des recherches ciblées semblent indiquer une diminution de son aire de reproduction et de son abondance depuis le début des années 1970, environ (Cosens 1985, COSEPAC 2011g). Cependant, en raison de sa rareté et du manque de surveillance continue, la tendance de la population de l’espèce au Canada par rapport à celle de 1970 demeure inconnue. L’espèce est donc considérée comme une espèce dont les données sont insuffisantes. La perte et la dégradation d’habitat en milieu humide sont probablement des facteurs limitatifs. Le Râle élégant a d’abord été désigné par le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada comme étant, en 1985, une « espèce préoccupante ». Il a été réinscrit comme « espèce en voie de disparition » en 1994, en 2000 et en 2011 (COSEPAC 2011g), en raison de la petite taille de sa population et de son habitat limité. L’espèce est également inscrite comme « espèce en voie de disparition » sur la liste de la Loi sur les espèces en péril depuis 2003. Cette espèce a été identifiée comme étant une priorité de conservation et/ou d’intendance dans une ou plusieurs stratégies régionales de conservation des oiseaux au Canada.
Au Canada, le Râle élégant se trouve uniquement en Ontario et requiert de grands marais permanents pour la nidification et l’alimentation. La perte et la dégradation d’habitat en milieu humide sont les principaux facteurs du déclin continu présumé de cette espèce dans l’ensemble de son aire de répartition (Poole et al. 2005, COSEPAC 2011g). L’habitat de premier choix du Râle élégant a été perdu au bénéfice de l’étalement urbain et du drainage agricole, et l’habitat restant a été détérioré par des plantes envahissantes non indigènes de milieu humide telles que le roseau commun (Phragmites australis; (Cosens 1985, COSEPAC 2011g, Environnement Canada 2012a). Peut-être en raison de la détérioration de son habitat, les taux de succès de nidification et de survie des oisillons sont faibles dans certaines parties de son aire de répartition (Krementz et al. 2016). Cependant, le rétablissement de la population canadienne pourrait être davantage limité par le fait que l’espèce se trouve à la lisière nord d’une aire de répartition continentale qui pourrait se contracter et dont la population est généralement en déclin (Environnement Canada 2012a). Pour obtenir des renseignements sur le statut juridique de cette espèce en vertu de la Loi sur les espèces en péril et pour consulter le programme de rétablissement, veuillez consulter Registre public des espèces en péril.
Environnement et Changement climatique Canada et ses partenaires ont mis au point des Stratégies régionales de conservation des oiseaux dans chacune des Régions de conservation des oiseaux (RCO) au Canada. Dans ces stratégies, une espèce est identifiée comme étant prioritaire pour une ou plusieurs des raisons suivantes :
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