La Grande aigrette, dont les populations sont relativement petites au Canada, niche en colonies dans plusieurs provinces du centre du pays et niche souvent au sein de colonies composées d'autres espèces, sur des îles situées en eau douce. Le décompte des colonies de la région des Grands Lacs indique une augmentation considérable depuis les années 1970 et la découverte de nouvelles colonies dans le sud du Canada pourrait refléter une expansion vers le nord de l'aire de reproduction (Peck 2007a, McCrimmon et al. 2011). Cette espèce a été identifiée comme étant une priorité de conservation et/ou d’intendance dans une ou plusieurs stratégies régionales de conservation des oiseaux au Canada.
Après avoir été presque complètement éliminée par la chasse au début du 20e siècle, la Grande Aigrette a pu se rétablir et connaître l’expansion qui se poursuit aujourd’hui grâce à la protection juridique dont elle bénéficie (McCrimmon et al. 2011). Les épisodes de mauvais temps, les contaminants et les métaux lourds peuvent tous avoir des impacts sur les populations régionales aux États-Unis, et l’habitat d’alimentation peut être limité par la perte et la dégradation de milieux humides toujours en cours, mais aucune menace propre aux nicheurs canadiens n’a été déterminée (McCrimmon et al. 2011). À certaines colonies, la Grande Aigrette est en concurrence avec le Cormoran à aigrettes pour les espaces de nidification, et est parfois délogée par ce dernier (D. Moore et C. Weseloh, ECCC, données inédites).
Environnement et Changement climatique Canada et ses partenaires ont mis au point des Stratégies régionales de conservation des oiseaux dans chacune des Régions de conservation des oiseaux (RCO) au Canada. Dans ces stratégies, une espèce est identifiée comme étant prioritaire pour une ou plusieurs des raisons suivantes :
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