On retrouve ce prédateur nocturne dans l'ensemble des zones forestières du Canada, tant en milieu urbain que rural, mais il préfère les forêts ouvertes et les zones arborées des terres agricoles. Bien qu'ils ne sont pas idéales pour cette espèce, les résultats du Relevé des oiseaux nicheurs et du Recensement des oiseaux de Noël laissent entendre que les populations canadiennes de Grand-duc d'Amérique ont diminué par rapport à 1970. Par le passé, le Grand-duc d'Amérique était couramment abattu en raison de préoccupations liées à la prédation des volailles. Bien qu'il soit protégé, la chasse illégale persiste (Artuso et al. 2014).
L'espèce s'adapte à la modification de l'habitat, tant que des sites de nidification demeurent disponibles. Elle semble relativement tolérante aux perturbations dans les sites de nidification (Artuso et al. 2014). Ces derniers sont généralement des nids de branches ou de brindilles qui ont été abandonnés par d'autres espèces qui construisent de tels nids (Artuso et al. 2014). Bien que très souple dans le choix de son habitat, le Grand-duc d'Amérique préfère les forêts ouvertes et les habitats agricoles (Artuso et al. 2014). L'intensification de l'activité agricole et la réduction subséquente de la disponibilité des petits mammifères dont il se nourrit pourraient être liées à la diminution de la population de l'espèce dans certaines régions comme le sud de l'Ontario (Sleep 2007).
Environnement et Changement climatique Canada et ses partenaires ont mis au point des Stratégies régionales de conservation des oiseaux dans chacune des Régions de conservation des oiseaux (RCO) au Canada. Dans ces stratégies, une espèce est identifiée comme étant prioritaire pour une ou plusieurs des raisons suivantes :
Sélectionnez l’une des sous-régions ci-dessous pour accéder à la stratégie RCO pour plus d’informations.