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La seule population sauvage de Grues blanches qui subsiste et qui est autonome se reproduit dans le parc national du Canada Wood Buffalo et à proximité de celui-ci (Territoires du Nord-Ouest, Alberta) et hiverne sur la côte du Texas. Bien qu'elle n'ait sans doute jamais été une espèce abondante, la Grue blanche a été désignée comme étant en voie de disparition par le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) en 1978 en raison de son abondance très faible à la suite d'une chute rapide au début du XXe siècle. Son statut a été de nouveau confirmé en 2000 et en 2010 en raison de sa petite population, même si celle-ci a augmenté depuis la première désignation en 1978. Des mesures de gestion intensives ont permis à la population autosuffisante à l’état sauvage de passer d'un creux de 18 individus en 1938 à un nombre record de 308 individus (adultes et juvéniles) à l'hiver 2013-2014. Cette espèce a été identifiée comme étant une priorité de conservation et/ou d’intendance dans une ou plusieurs stratégies régionales de conservation des oiseaux au Canada.
Le premier déclin de la Grue blanche a été en grande partie attribué à la conversion des prairies naturelles en champs agricoles (Allen 1952), à la chasse non réglementée (Meine et Archibald 1996) et à la destruction d'importantes terres humides (Lewis 1995); les menaces pesant sur l'habitat, surtout pendant la migration et en hiver, demeurent le principal facteur limitant le rétablissement de la population (COSEPAC 2010e). L'aire de répartition restreinte de la Grue blanche au cours de la saison de reproduction et de la période d'hivernage la rend très vulnérable aux phénomènes météorologiques extrêmes et à l'influence directe des activités humaines (p. ex. l'aménagement, le trafic maritime ou le déversement de produits chimiques à proximité des sites d'hivernage; Lewis 1995, COSEPAC 2010e). Les collisions avec des structures construites par l'homme (p. ex. les lignes d'énergie électrique), en particulier au cours de la migration, ainsi que les maladies représentent des risques de mortalité supplémentaires, tandis que la prédation, la maturité tardive et les couvées de petite taille limitent davantage la croissance de la population (Lewis 1995, COSEPAC 2010e). Depuis 1967, des efforts intensifs déployés pour l'élevage en captivité ont permis d’établir de populations sauvages gérées supplémentaires, dont trois sont actuellement actives mais pas autosuffisantes (COSEPAC 2010e, Kang et King 2014). Les plans de conservation au Canada et aux États-Unis prévoient d'autres réintroductions dans le futur (Lewis 1995, SCF & USFWS 2005). Pour obtenir des renseignements sur la situation de cette espèce en vertu de la Loi sur les espèces en péril (LEP) et pour consulter son programme de rétablissement, reportez-vous au Registre public des espèces en péril.
Environnement et Changement climatique Canada et ses partenaires ont mis au point des Stratégies régionales de conservation des oiseaux dans chacune des Régions de conservation des oiseaux (RCO) au Canada. Dans ces stratégies, une espèce est identifiée comme étant prioritaire pour une ou plusieurs des raisons suivantes :
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