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Au Canada, l'aire de répartition du Pic à tête rouge est limitée aux régions au sud du Manitoba, de la Saskatchewan et de l'Ontario. La population a connu une forte baisse par rapport à 1970 environ, comme l'indique le Relevé des oiseaux nicheurs. En raison d'une perte continue de gros arbres morts pour la nidification et le repos et d'arbres porteurs de noix pour l'alimentation, les menaces pesant sur la population restent considérables. Ces menaces ont conduit le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada à faire passer le titre de l'espèce d'« espèce préoccupante » à « espèce menacée » en 2007 (COSEPAC 2007a). Cette espèce a été identifiée comme étant une priorité de conservation et/ou d’intendance dans une ou plusieurs stratégies régionales de conservation des oiseaux au Canada.
Historiquement, le déclin du Pic à tête rouge était probablement lié à la perte de grands peuplements de hêtres et de chênes matures, source d'alimentation principale de l'espèce dans ses aires d'hivernage (Smith et al. 2000). Plus récemment, la perte de grands arbres de nidification et de repos en raison de maladies, l'élimination des arbres morts (chicots) et la perte de troncs d'ormes sénescents ont probablement contribué au déclin de la population (COSEPAC 2007a). L'expansion de la maladie de l'écorce des hêtres en Ontario pourrait menacer davantage la stabilité de l'espèce au Canada, en lui retirant une source importante d'alimentation (COSEPAC 2007a); par contre, les répercussions de l’agrile du frêne, une espèce introduite envahissante, sur les frênes pourraient offrir de nouvelles possibilités alimentaires et de nouvelles possibilités de cavités pour le Pic à tête rouge. Quelques suggestions de mesures éventuelles de conservation incluent la protection de battures matures dans les aires d'hivernage et la préservation de grands arbres de nidification et de repos dans les aires de reproduction (COSEPAC 2007a). La population canadienne peut être renforcée par l'immigration limitée depuis des parties plus au sud de l'aire de reproduction de l'espèce aux États-Unis (COSEPAC 2007a). Pour obtenir des renseignements sur le statut juridique de cette espèce en vertu de la Loi sur les espèces en péril (LEP) et pour consulter les documents disponibles relatifs à son rétablissement, reportez-vous au Registre public des espèces en péril.
Environnement et Changement climatique Canada et ses partenaires ont mis au point des Stratégies régionales de conservation des oiseaux dans chacune des Régions de conservation des oiseaux (RCO) au Canada. Dans ces stratégies, une espèce est identifiée comme étant prioritaire pour une ou plusieurs des raisons suivantes :
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