Barge hudsonienne
(Limosa haemastica)

Sommaire

Photo d’un oiseau
© Jukka Jantunen (flickr.com/photos/jukka_jantunen)
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et des enregistrements vocalisations, visitez Dendroica. (Ce lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre)

La Barge hudsonienne au Canada niche dans deux populations isolées : dans l'ouest du Bas-Arctique et le long des côtes de la baie James et d'Hudson. Une troisième population qui niche dans l'ouest de l'Alaska est observée dans la partie centrale du Canada lors de sa migration vers le sud. Pendant la migration, une partie inconnue de la population s'arrête à des endroits au Canada et aux États-Unis. Les dénombrements pendant les relevés de surveillance des migrations laissent supposer une diminution importante de la population depuis 1970 environ, mais la fiabilité de ces résultats est faible. La responsabilité du Canada est très élevée, car il représente plus de 90 % de la population reproductrice mondiale. Il s'agit d'une espèce sauvage candidate devant être évaluée par le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC). Cette espèce a été identifiée comme étant une priorité de conservation et/ou d’intendance dans une ou plusieurs stratégies régionales de conservation des oiseaux au Canada.

Désignations

Liste des principales désignations pour l’espèce
DésignationÉtatDateSous-espèces, population
UICN (Mondial)Préoccupation mineure2012 
Espèces Sauvages (Canada)En sécurité2010 
Stratégies régionales de conservation des oiseauxEspèces prioritaires2013 

État de la population

Région géographiqueÉtatFiabilité
CanadaDiminution importanteFaible
 

Estimation de la population

Canada50,000 à 100,000 d'adultes (comprend des oiseaux nicheurs et migrateurs au Canada)
 

Cartes de répartition

 

Stratégie de migration, occurrence

Migrateur sur de longues distances

La responsabilité pour la conservation de la population mondiale

CanadaTrès élevé

Conservation et gestion

La population de la Barge hudsonienne est petite. De plus, des proportions importantes de la population se rassemblent en petit nombre à des sites de rassemblement et d'hivernage clés, ce qui rend l’espèce très susceptible aux perturbations, même à petite échelle (Walker et al. 2011). La surabondance des oies a entraîné une dégradation importante des terres humides de la toundra le long des côtes de la baie James et d'Hudson, y compris les aires de reproduction et les haltes migratoires clés en ce qui concerne le segment est de la population (Senner 2010). L’infrastructure de gazoduc proposée dans ses aires de reproduction du nord et la perte de sites de terres humides à des haltes migratoires dans les Grandes plaines peuvent également être préoccupantes (Walker et al. 2011). La pollution et la dégradation de l'habitat menacent également les barges dans les aires d'hivernage clés.

 

Stratégies régionales de conservation des oiseaux

Environnement et Changement climatique Canada et ses partenaires ont mis au point des Stratégies régionales de conservation des oiseaux dans chacune des Régions de conservation des oiseaux (RCO) au Canada. Dans ces stratégies, une espèce est identifiée comme étant prioritaire pour une ou plusieurs des raisons suivantes :

  • à cause des préoccupations à propos de sa conservation (c.-à-d., une espèce qui est vulnérable en raison de la taille de sa population, de sa répartition, de sa tendance démographique, de son abondance ou de menaces)
  • à cause d’une responsabilité d’intendance (c.-à-d., une espèce qui caractérise l’avifaune régionale, ou qu’une proportion importante de son aire de distribution ou d’abondance se situe dans la région)
  • à cause d’une responsabilité de gestion (c.-à-d., une espèce qui nécessite une gestion continue en raison de son importance socioéconomique comme espèce d’intérêt cynégétique ou en raison de son effet sur d’autres espèces ou habitats)
  • à cause d’autres préoccupations (c.-à-d., des experts régionaux jugent une espèce comme étant prioritaire pour des raisons autres que celles énumérées ci-dessus ou parce qu’elles sont inscrites en tant qu’espèces en péril ou préoccupantes à l’échelle provinciale)

Sélectionnez l’une des sous-régions ci-dessous pour accéder à la stratégie RCO pour plus d’informations.

RCO, unités biogéographiques marines et sous-régions dans lesquelles l'espèce a été identifiée comme étant prioritaire
RégionSous-région et type de priorité
Forêt coniférienne boréalForêt coniférienne boréal, sous-région et type de priorité : Région du Québec
Forêt septentrionale de l'AtlantiqueForêt septentrionale de l'Atlantique, sous-région et type de priorité : Région du Québec
Golfe du Saint-LaurentGolfe du Saint-Laurent, sous-région et type de priorité : Région de l'Atlantique - Île-du-Prince-Édouard
Golfe du Saint-LaurentGolfe du Saint-Laurent, sous-région et type de priorité : Région de l'Atlantique - Nouveau-Brunswick
Golfe du Saint-LaurentGolfe du Saint-Laurent, sous-région et type de priorité : Région de l'Atlantique - Nouvelle-Écosse
Marmites torrentielles des PrairiesMarmites torrentielles des Prairies, sous-région et type de priorité : Région des Prairies et du Nord
Plaine et cordillère arctiquesPlaine et cordillère arctiques, sous-région et type de priorité : Région des Prairies et du Nord
Plaines de la taïga boréalPlaines de la taïga boréal, sous-région et type de priorité : Région des Prairies et du Nord
Plateau néo-écossaisPlateau néo-écossais, sous-région et type de priorité : Région de l'Atlantique - Nouveau-Brunswick
Plateau néo-écossaisPlateau néo-écossais, sous-région et type de priorité : Région de l'Atlantique - Nouvelle-Écosse
Taïga du bouclier et plaine hudsonnienneTaïga du bouclier et plaine hudsonnienne, sous-région et type de priorité : Région de l'Ontario
Taïga du bouclier et plaine hudsonnienneTaïga du bouclier et plaine hudsonnienne, sous-région et type de priorité : Région des Prairies et du Nord
 

Références