On en sait moins sur les macreuses que sur tout autre groupe de canards de mer, mais parmi les trois espèces nichant au Canada, la Macreuse brune est la mieux connue. L'aire de reproduction principale de la population de l'ouest du Canada se trouve en Alaska, dans le centre et le nord-ouest du Canada, dans la forêt boréale allant du Yukon au Manitoba et, dans une moindre mesure, dans les Prairies canadiennes. La population de l'est du Canada niche dans les basses-terres de la baie d’Hudson en Ontario ainsi que dans le nord-est de la Baie-James au Québec. L’espèce hiverne sur les côtes du Pacifique et de l’Atlantique. Comme il est difficile de distinguer les trois espèces de macreuses durant les inventaires aériens, les dénombrements regroupent les trois espèces; par conséquent, on ne dispose pas d’estimations précises de la taille et des tendances des populations de Macreuses brunes. Cette espèce a été identifiée comme étant une priorité de conservation et/ou d’intendance dans une ou plusieurs stratégies régionales de conservation des oiseaux au Canada.
La Macreuse brune peut accumuler plusieurs contaminants dans sa chair, ce qui l’expose à des risques d’empoisonnement (Brown et Fredrickson 1995). Les déversements d’hydrocarbures ou d’autres substances toxiques dans les lieux de mue ou d’hivernage de la Macreuse brune peuvent nuire à l’espèce, en raison de leur habitude à se concentrer en grande densité le long des routes de transport d’hydrocarbures (Vermeer et Vermeer 1975; Ohlendorf et Fleming 1988).
Environnement et Changement climatique Canada et ses partenaires ont mis au point des Stratégies régionales de conservation des oiseaux dans chacune des Régions de conservation des oiseaux (RCO) au Canada. Dans ces stratégies, une espèce est identifiée comme étant prioritaire pour une ou plusieurs des raisons suivantes :
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