Vous pouvez la consulter à des fins de recherche ou à titre de référence.Pour accéder aux renseignements actuels, visitez le site « NatureCounts - L’état des populations d’oiseaux du Canada » (lien externe).
Le Canada héberge deux populations de Macreuses à front blanc, soit la population de l’Ouest, hivernant dans le Pacifique et la population de l’Est, hivernant dans l’Atlantique. La population de l’Ouest niche principalement en Alaska, mais également dans le nord du Yukon et le nord-ouest des Territoires du Nord-Ouest, et, dans une moindre mesure, dans le nord de la Colombie-Britannique, de l’Alberta et de la Saskatchewan. La population de l’Est niche à l’est des Territoires du Nord-Ouest, au sud de Keewatin, dans les basses-terres de la baie d’Hudson, au Manitoba et en Ontario, ainsi que dans le centre du Québec et au Labrador (Sea Duck Joint Venture 2015). Il n'existe actuellement aucune enquête qui fournisse de bonnes estimations de population ou de tendances pour les macreuses, bien que certaines soient en cours d'élaboration. Cette espèce a été identifiée comme étant une priorité de conservation et/ou d’intendance dans une ou plusieurs stratégies régionales de conservation des oiseaux au Canada.
De grandes concentrations de Macreuses à front blanc et de Macreuses brunes se retrouvent le long du littoral de la Colombie-Britannique dans les habitats qui supportent également l’aquaculture des mollusques et des crustacés, une industrie qui pourrait prendre énormément d’expansion. Une évaluation préliminaire en Colombie-Britannique a démontré que l’aquaculture côtière des mollusques et des crustacés entraîne peu d’impacts sur les macreuses (Žydelis et al. 2006), alors que l’élevage en surélévation pourrait représenter des opportunités d’alimentation bénéfiques pour les macreuses (Žydelis et al. 2009). Toutefois, il n’est pas clair si l’expansion de l’aquaculture pourrait entraîner des effets négatifs sur ces espèces. La Macreuse à front blanc est particulièrement vulnérable aux déversements de substances toxiques dans l’estuaire et le golfe du Saint-Laurent étant donné qu’elle se concentre en grands groupes lorsqu’elle se retrouve dans les habitats marins. La période de la mue, au cours de laquelle l’espèce est moins mobile, est particulièrement critique. La Macreuse à front blanc a un faible taux de reproduction et un succès reproducteur généralement bas, ce qui confère aux populations une grande vulnérabilité à la mortalité des adultes (Anderson et al. 2015). Les développements hydroélectriques constituent également une menace potentielle pour l’espèce dans son aire de nidification, particulièrement lorsque des lacs dans les lieux de reproduction sont inondés (Lepage et Savard 2013).
Environnement et Changement climatique Canada et ses partenaires ont mis au point des Stratégies régionales de conservation des oiseaux dans chacune des Régions de conservation des oiseaux (RCO) au Canada. Dans ces stratégies, une espèce est identifiée comme étant prioritaire pour une ou plusieurs des raisons suivantes :
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