Le Bécassin à long bec niche dans l’ouest de l'Arctique et hiverne le long des côtes de l’Atlantique et du Pacifique aux États-Unis et au Mexique. Les relevés continentaux de surveillance des migrations semblent indiquer que la population de cet oiseau a globalement connu peu de changement par rapport à 1970, mais la variabilité des résultats et les problèmes d’identification de l’espèce réduisent la fiabilité de cette évaluation au point qu’on considère que les données sont insuffisantes pour évaluer l’état de la population canadienne. Les Bécassins à long bec s’alimentent souvent dans des milieux humides en zones agricoles ainsi que dans des estuaires pollués et sont exposés à des concentrations nocives de contaminants dans certaines régions. Cette espèce a été identifiée comme étant une priorité de conservation et/ou d’intendance dans une ou plusieurs stratégies régionales de conservation des oiseaux au Canada.
Pendant la période internuptiale, les Bécassins à long bec s'alimentent d'invertébrés en sondant avec leur bec les sédiments riches des estuaires et des milieux humides des zones agricoles. Des contaminants peuvent s'accumuler dans les sédiments à ces endroits; on a constaté que des Bécassins à long bec présentaient des charges corporelles élevées de polluants organiques persistants, comme le DDE (White et al. 1983).
Environnement et Changement climatique Canada et ses partenaires ont mis au point des Stratégies régionales de conservation des oiseaux dans chacune des Régions de conservation des oiseaux (RCO) au Canada. Dans ces stratégies, une espèce est identifiée comme étant prioritaire pour une ou plusieurs des raisons suivantes :
Sélectionnez l’une des sous-régions ci-dessous pour accéder à la stratégie RCO pour plus d’informations.