Vous pouvez la consulter à des fins de recherche ou à titre de référence.Pour accéder aux renseignements actuels, visitez le site « NatureCounts - L’état des populations d’oiseaux du Canada » (lien externe).
Le Grand Chevalier se reproduit dans des milieux humides dans les zones boréale et subarctique de l'Amérique du Nord sur pratiquement toute la largeur du continent. Bien qu'il soit commun et répandu, cet oiseau niche et migre en faible densité, de sorte qu’il est difficile d’en assurer le suivi. Néanmoins, trois différents types de relevés fournissent de l’information pour l’évaluation de cette espèce, et ils indiquent que celle-ci est plus abondante au Canada aujourd’hui qu’au début des années 1970. La responsabilité du Canada à l’égard du Grand Chevalier est très élevée, car le pays abrite plus de 80 % de la population nicheuse mondiale. Cette espèce a été identifiée comme étant une priorité de conservation et/ou d’intendance dans une ou plusieurs stratégies régionales de conservation des oiseaux au Canada.
Par le passé, les populations du Grand Chevalier étaient réduites par la chasse (Stone 1937). Bien que l'espèce soit maintenant protégée contre la chasse sportive en Amérique du Nord, une chasse sportive et de subsistance visant l’espèce est toujours pratiquée ailleurs dans les Amériques (Hutt 1991). Le Grand Chevalier peut être affecté par la perte de milieux humides dans son aire de répartition internuptiale, mais il utilise volontiers les terres agricoles inondées à la place de milieux humides naturels (Elphick et Oring 1998). On s’attend à ce que les changements climatiques aient une incidence négative sur l’habitat de reproduction des oiseaux de rivage nichant dans la zone boréale en accroissant la fréquence et l’intensité des incendies et en entraînant la perte de milieux humides par assèchement de la forêt - particulièrement dans le sud de la zone boréale (Stewart et al. 1998, Soja et al. 2006). Comme l’avancée vers le nord de la limite septentrionale de la forêt boréale devrait se faire beaucoup plus lentement que celle des forêts décidues et des prairies depuis le sud, il est possible qu’il y ait réduction de la taille totale de la forêt boréale et donc de l’habitat de reproduction disponible pour l’espèce (Stewart et al. 1998, Soja et al. 2006). Cependant, à l'heure actuelle, ces menaces ne sont pas considérées comme étant de graves problèmes pour la conservation de l’espèce parce que la population de cet oiseau semble en hausse au Canada.
Environnement et Changement climatique Canada et ses partenaires ont mis au point des Stratégies régionales de conservation des oiseaux dans chacune des Régions de conservation des oiseaux (RCO) au Canada. Dans ces stratégies, une espèce est identifiée comme étant prioritaire pour une ou plusieurs des raisons suivantes :
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