Vous pouvez la consulter à des fins de recherche ou à titre de référence.Pour accéder aux renseignements actuels, visitez le site « NatureCounts - L’état des populations d’oiseaux du Canada » (lien externe).
Le Grèbe à cou noir, le plus abondant des grèbes du monde, se reproduit en colonie dans des étangs et des lacs peu profonds dans l'ensemble des provinces de l'ouest du Canada (Cullen et al. 1999). Les résultats du Recensement des oiseaux de Noël indiquent que la population nord-américaine a globalement connu peu de changement. L’état de la population canadienne demeure incertain, mais on pense qu’elle a connu peu de changement depuis 1970. Cette espèce a été identifiée comme étant une priorité de conservation et/ou d’intendance dans une ou plusieurs stratégies régionales de conservation des oiseaux au Canada.
Bien que les menaces précises pesant sur les Grèbes à cou noir demeurent largement inconnues, le fait que ces oiseaux se regroupent en grandes bandes tout au long de l'année les rend vulnérables aux phénomènes stochastiques. En automne, la majorité des Grèbes à cou noir se rassemblent et muent au lac Mono, en Californie, et au Grand lac Salé, en Utah (Boyd et Jehl, Jr 1998). Dans les dernières années, il semble y avoir eu déplacement d’oiseaux du lac Mono au Grand lac Salé. Ce déplacement a coïncidé avec l’existence de conditions de sécheresse sur plusieurs années dans la Sierra Nevada et une réduction d’apport d’eau douce dans le lac Mono, qui a réduit le niveau du lac et en a accru la salinité, ce qui a ultimement entraîné une baisse des densités d’artémies (petits crustacés). Le fait que le Grèbe à cou noir s’alimente presque exclusivement d’artémies pourrait expliquer pourquoi ses effectifs ont chuté à des creux historiques au lac Mono, alors que le Grand lac Salé abrite maintenant des effectifs records (S. Boyd, ECCC, comm. pers.). Les collisions et les atterrissages en masse de rassemblements denses d'oiseaux en migration attirés par des lumières peuvent s'avérer des causes importantes de mortalité (Ellis et al. 2016); en outre, les épizooties, le manque de nourriture ou les fluctuations météorologiques peuvent également causer des mortalités massives soudaines (Cullen et al. 1999). Enfin, la perte de milieux humides causée par le développement agricole et la perturbation des sites de nidification par des activités récréatives ont probablement pour effet de réduire le succès de nidification (Cullen et al. 1999).
Environnement et Changement climatique Canada et ses partenaires ont mis au point des Stratégies régionales de conservation des oiseaux dans chacune des Régions de conservation des oiseaux (RCO) au Canada. Dans ces stratégies, une espèce est identifiée comme étant prioritaire pour une ou plusieurs des raisons suivantes :
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