Grand Harle
(Mergus merganser)

Sommaire

Photo d’un oiseau
© Jukka Jantunen (flickr.com/photos/jukka_jantunen)
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Le Grand Harle est la plus grande des trois espèces de harles d’Amérique du Nord. Il se reproduit dans l’ensemble du Canada, partout où les arbres sont assez gros pour offrir des cavités de nidification. Les effectifs et les tendances de la population de Grands Harles ne sont pas connus avec précision, puisque bon nombre de relevés aériens ne permettent pas de distinguer le Grand Harle du Harle huppé, dont les aires de reproduction se chevauchent. Une partie importante de l’aire de reproduction du Grand Harle, à savoir la forêt boréale, n’est pas couverte adéquatement par les relevés de sauvagine actuels. Toutefois, les trois espèces peuvent être identifiées précisément lors des relevés par parcelles effectués par hélicoptère. La population de l’est du Canada semble stable depuis le début des relevés, dans les années 1990. Dans l’ensemble, l’espèce n’est pas fortement chassée par les chasseurs. Les prises de Grands Harles ont diminué depuis la fin des années 1980, et sont pour la plupart réalisées dans l’est du Canada. Cette espèce a été identifiée comme étant une priorité de conservation et/ou d’intendance dans une ou plusieurs stratégies régionales de conservation des oiseaux au Canada.

Désignations

Principales désignations pour l’espèce
DésignationÉtatDateSous-espèces, population
UICN (Mondial)Préoccupation mineure2018 
Espèces Sauvages (Canada)En sécurité2015 
Régions de conservation des oiseauxEspèces prioritaires2013 

État de la population

Région géographique ou populationVariation de la population par rapport à environ 1970FiabilitéSituation de la population par rapport à l’objectif
CanadaPeu de changementMoyenneÀ un niveau acceptable
 

Estimation de la population

Région géographique ou populationEstimation de la population
Canada1,000,000 à 5,000,000 oiseaux
 

Cartes de répartition

 

Stratégie de migration, occurrence

Migrateur sur de courtes distances

La responsabilité pour la conservation

Région géographiqueResponsabilité basée sur le % de la population mondiale
CanadaModéré

Période générale de nidification au Canada

La période de nidification débute entre la fin mars et la fin mai et se termine entre la mi-juillet et le début août, selon la région. Avant ou après cette période, la probabilité de présence d'un nid actif est plus faible.
 

Conservation et gestion

Le facteur le plus important qui limite la taille de la population et l’aire de reproduction du Grand Harle est probablement la quantité de poissons utilisés comme proie, mais la disponibilité des cavités de nidification dans les arbres peut également jouer un rôle à l’échelle locale. Dans les régions ayant fait l’objet d’une exploitation forestière récemment ou dans le passé, les pratiques forestières pourraient avoir réduit la disponibilité de cavités de nidification. L’acidification des lacs et le déclin connexe des populations de poissons peuvent également réduire la qualité de leur habitat (Pearce et al. 2015). En raison de son niveau trophique, le Grand Harle est vulnérable aux contaminants (p. ex. mercure, plomb) et peut être utile en tant que bio-indicateur pour les cours d’eau et les lacs abritant des poissons (Pearce et al. 2015).

 

Stratégies régionales de conservation des oiseaux

Environnement et Changement climatique Canada et ses partenaires ont mis au point des Stratégies régionales de conservation des oiseaux dans chacune des Régions de conservation des oiseaux (RCO) au Canada. Dans ces stratégies, une espèce est identifiée comme étant prioritaire pour une ou plusieurs des raisons suivantes :

  • à cause des préoccupations à propos de sa conservation (c.-à-d., une espèce qui est vulnérable en raison de la taille de sa population, de sa répartition, de sa tendance démographique, de son abondance ou de menaces)
  • à cause d’une responsabilité d’intendance (c.-à-d., une espèce qui caractérise l’avifaune régionale, ou qu’une proportion importante de son aire de distribution ou d’abondance se situe dans la région)
  • à cause d’une responsabilité de gestion (c.-à-d., une espèce qui nécessite une gestion continue en raison de son importance socioéconomique comme espèce d’intérêt cynégétique ou en raison de son effet sur d’autres espèces ou habitats)
  • à cause d’autres préoccupations (c.-à-d., des experts régionaux jugent une espèce comme étant prioritaire pour des raisons autres que celles énumérées ci-dessus ou parce qu’elles sont inscrites en tant qu’espèces en péril ou préoccupantes à l’échelle provinciale)

Sélectionnez l’une des sous-régions ci-dessous pour accéder à la stratégie RCO pour plus d’informations.

RCO, unités biogéographiques marines et sous-régions dans lesquelles l'espèce a été identifiée comme étant prioritaire
RégionSous-région et type de priorité
Forêt coniférienne boréalForêt coniférienne boréal, sous-région et type de priorité : Atlantique, NL -- Autre
Forêt coniférienne boréalForêt coniférienne boréal, sous-région et type de priorité : Ontario -- Conservation
Forêt mixte boréaleForêt mixte boréale, sous-région et type de priorité : Ontario et Manitoba -- Conservation
Plaine du Saint-Laurent et des lacs Ontario et ÉriéPlaine du Saint-Laurent et des lacs Ontario et Érié, sous-région et type de priorité : Ontario -- Conservation
Plateaux de Terre-Neuve et du LabradorPlateaux de Terre-Neuve et du Labrador, sous-région et type de priorité : Atlantique, NL -- Autre
Taïga du bouclier et plaine hudsonnienneTaïga du bouclier et plaine hudsonnienne, sous-région et type de priorité : Ontario -- Conservation
 

Références