Cette espèce reproductrice discrète se trouve dans les parties les plus au sud des forêts et des terrains boisés canadiens ainsi que partout aux États-Unis. Les résultats du Relevé des oiseaux nicheurs semblent indiquer que la population a augmenté de façon modérée depuis environ 1970. Bien que l'Épervier de Cooper ait déjà été désigné par le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) comme étant une espèce préoccupante, il a été réévalué en tant qu'espèce non en péril en 1996. Cette espèce a été identifiée comme étant une priorité de conservation et/ou d’intendance dans une ou plusieurs stratégies régionales de conservation des oiseaux au Canada.
L'espèce a connu un net déclin jusqu'au milieu des années 1900 en raison de l'utilisation de pesticides organochlorés ainsi que de la chasse et du piégeage dont elle a été victime (Curtis et al. 2006). Grâce à la réduction de ces menaces au cours de la dernière moitié du siècle et à la capacité de l'espèce à exploiter les paysages modifiés par l'homme, la population d'Éperviers de Cooper s'est rétablie et est actuellement en pleine croissance (Curtis et al. 2006), bien que présente en faibles densités. Autrefois considérée comme une espèce reproductrice peu abondante et locale en Ontario, l'espèce est maintenant répandue dans toutes les parties sud de la province (Gahbauer 2007a).
Environnement et Changement climatique Canada et ses partenaires ont mis au point des Stratégies régionales de conservation des oiseaux dans chacune des Régions de conservation des oiseaux (RCO) au Canada. Dans ces stratégies, une espèce est identifiée comme étant prioritaire pour une ou plusieurs des raisons suivantes :
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