Vacher à tête brune
(Molothrus ater)

Sommaire

Photo d’un oiseau
© Jukka Jantunen (flickr.com/photos/jukka_jantunen)
Pour obtenir davantage de photos
et des enregistrements vocalisations, visitez Dendroica. (Ce lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre)

Le Vacher à tête brune est abondant dans les prairies ouvertes et les terres agricoles. Son aire de reproduction s'étend de l'ouest jusqu'à la côte est du Canada. Les résultats du Relevé des oiseaux nicheurs montrent que les populations ont diminué considérablement à l'échelle nationale depuis environ 1970. Dans la Région de conservation des oiseaux des marmites torrentielles des Prairies, qui constitue le cœur de l'aire de répartition de l'espèce au Canada, la population a toutefois peu changé dans l'ensemble. Comme elle est le seul véritable parasite des oisillons au Canada, on a soupçonné l'espèce de nuire aux populations d'espèces hôtes et elle a donc fait l'objet de programmes de contrôle, principalement aux États-Unis (Lowther 1993). Cette espèce a été identifiée comme étant une priorité de conservation et/ou d’intendance dans une ou plusieurs stratégies régionales de conservation des oiseaux au Canada.

Désignations

Principales désignations pour l’espèce
DésignationÉtatDateSous-espèces, population
UICN (Mondial)Préoccupation mineure2018 
Espèces Sauvages (Canada)En sécurité2015 
Régions de conservation des oiseauxEspèces prioritaires2013 

État de la population

Région géographique ou populationVariation de la population par rapport à environ 1970FiabilitéSituation de la population par rapport à l’objectif
CanadaDiminution modéréeÉlevéeÀ un niveau acceptable
 

Estimation de la population

Région géographique ou populationEstimation de la population
Canada5,000,000 à 50,000,000 adultes
 

Cartes de répartition

 

Stratégie de migration, occurrence

Migrateur sur de courtes distances

La responsabilité pour la conservation

Région géographiqueResponsabilité basée sur le % de la population mondiale
CanadaFaible

Période générale de nidification au Canada

La période de nidification débute entre le début mai et le début juin et se termine entre la fin juillet et le début août, selon la région. Avant ou après cette période, la probabilité de présence d'un nid actif est plus faible.
 

Conservation et gestion

Le Vacher à tête brune a bénéficié énormément de la colonisation de l'Amérique du Nord par les Européens et de l'ouverture subséquente de zones boisées pour l'agriculture, ce qui a facilité l'expansion de son aire de répartition vers l'est (Lowther 1993). Dans son aire de répartition historique des Prairies, la population est demeurée stable, mais ailleurs, elle a diminué considérablement. Les préoccupations actuelles en matière de conservation sont toutefois plus importantes dans le cas des espèces hôtes sensibles qu'il parasite aux États-Unis, principalement la Paruline de Kirtland, le Viréo à tête noire et le Viréo de Bell. Des programmes de contrôle du Vacher lancés aux États-Unis ont visé la protection de la Paruline de Kirtland (Lowther 1993).

 

Stratégies régionales de conservation des oiseaux

Environnement et Changement climatique Canada et ses partenaires ont mis au point des Stratégies régionales de conservation des oiseaux dans chacune des Régions de conservation des oiseaux (RCO) au Canada. Dans ces stratégies, une espèce est identifiée comme étant prioritaire pour une ou plusieurs des raisons suivantes :

  • à cause des préoccupations à propos de sa conservation (c.-à-d., une espèce qui est vulnérable en raison de la taille de sa population, de sa répartition, de sa tendance démographique, de son abondance ou de menaces)
  • à cause d’une responsabilité d’intendance (c.-à-d., une espèce qui caractérise l’avifaune régionale, ou qu’une proportion importante de son aire de distribution ou d’abondance se situe dans la région)
  • à cause d’une responsabilité de gestion (c.-à-d., une espèce qui nécessite une gestion continue en raison de son importance socioéconomique comme espèce d’intérêt cynégétique ou en raison de son effet sur d’autres espèces ou habitats)
  • à cause d’autres préoccupations (c.-à-d., des experts régionaux jugent une espèce comme étant prioritaire pour des raisons autres que celles énumérées ci-dessus ou parce qu’elles sont inscrites en tant qu’espèces en péril ou préoccupantes à l’échelle provinciale)

Sélectionnez l’une des sous-régions ci-dessous pour accéder à la stratégie RCO pour plus d’informations.

RCO, unités biogéographiques marines et sous-régions dans lesquelles l'espèce a été identifiée comme étant prioritaire
RégionSous-région et type de priorité
Forêt septentrionale de l'AtlantiqueForêt septentrionale de l'Atlantique, sous-région et type de priorité : Atlantique, PE -- Autre
 

Références