Paruline de Kirtland
(Setophaga kirtlandii)

Sommaire

Photo d’un oiseau
© John Reaume
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Au Canada, la Paruline de Kirtland se reproduit dans des peuplements de pin gris en voie de régénération en Ontario, et possiblement au Québec en très faibles quantités (moins de 10 individus). La majeure partie de la population se trouve de l'autre côté de la frontière, dans le Michigan. La population se situe clairement au-dessous des niveaux durables au Canada, mais elle continue à être signalée sporadiquement, et on a trouvé des signes de présence de sept nids dans la Base des Forces canadiennes Petawawa depuis 2007. L'espèce a été inscrite à titre d'« espèce en voie de disparition » en 1979 par le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada, en raison de sa population mondialement faible et de ses besoins restrictifs en matière d'habitat de reproduction, et cette désignation a été confirmée le plus récemment en 2008 (COSEPAC 2008b). Cette espèce a été identifiée comme étant une priorité de conservation et/ou d’intendance dans une ou plusieurs stratégies régionales de conservation des oiseaux au Canada.

Désignations

Liste des principales désignations pour l’espèce
DésignationÉtatDateSous-espèces, population
COSEPAC (Canada)En voie de disparition2008 
LEP (Canada)Endangered2003 
UICN (Mondial)Quasi menacé2012 
Partenaries d'envol (Amérique du nord)Liste d'intendance, Liste de surveillance2012 
Espèces Sauvages (Canada)En péril2010 
Partenaires d’envol (Vision tri-nationale)Très préoccupant à l’échelle tri-nationale2012 
Stratégies régionales de conservation des oiseauxEspèces prioritaires2013 

État de la population

Région géographiqueÉtatFiabilité
CanadaPeu de changementFaible
 

Estimation de la population

Canada< 50 adultes
 

Cartes de répartition

 

Stratégie de migration, occurrence

Migrateur sur de longues distances

La responsabilité pour la conservation de la population mondiale

CanadaTrès faible

Conservation et gestion

Il existe deux facteurs principaux qui semblent limiter l'abondance de cette espèce : la perte et la dégradation des landes de pins gris, principalement à cause de l'extinction des incendies, et la réduction de la productivité en raison du parasitisme des couvées par le Vacher à tête brune (COSEPAC 2008b). Toutefois, la perte d'habitat pourrait ne pas être aussi importante au Canada qu'elle l'est aux États-Unis car il semble que de l'habitat soit encore disponible au Canada (COSEPAC 2008b). Les populations des États-Unis augmentent depuis les années 1990, après une hausse de l'habitat de reproduction adéquat, suite à l'aménagement des terres et à deux grands feux irréprimés, survenus à la fin des années 1970 ou au début des années 1980. Les populations de Vacher à tête brune étaient également contrôlées à cette période. Le Service canadien de la faune d'Environnement Canada travaille avec l'équipe canadienne de rétablissement de la Paruline de Kirtland et le ministère des Richesses naturelles de l'Ontario pour augmenter l'effort de détection et assurer la gestion de l'espèce sur les terres de la Couronne grâce à la planification de l'aménagement forestier (voir Environnement Canada 2006). Pour obtenir des renseignements sur la situation de cette espèce en vertu de la Loi sur les espèces en péril (LEP) et pour consulter le programme de rétablissement, veuillez consulter le Registre public des espèces en péril.

 

Stratégies régionales de conservation des oiseaux

Environnement et Changement climatique Canada et ses partenaires ont mis au point des Stratégies régionales de conservation des oiseaux dans chacune des Régions de conservation des oiseaux (RCO) au Canada. Dans ces stratégies, une espèce est identifiée comme étant prioritaire pour une ou plusieurs des raisons suivantes :

  • à cause des préoccupations à propos de sa conservation (c.-à-d., une espèce qui est vulnérable en raison de la taille de sa population, de sa répartition, de sa tendance démographique, de son abondance ou de menaces)
  • à cause d’une responsabilité d’intendance (c.-à-d., une espèce qui caractérise l’avifaune régionale, ou qu’une proportion importante de son aire de distribution ou d’abondance se situe dans la région)
  • à cause d’une responsabilité de gestion (c.-à-d., une espèce qui nécessite une gestion continue en raison de son importance socioéconomique comme espèce d’intérêt cynégétique ou en raison de son effet sur d’autres espèces ou habitats)
  • à cause d’autres préoccupations (c.-à-d., des experts régionaux jugent une espèce comme étant prioritaire pour des raisons autres que celles énumérées ci-dessus ou parce qu’elles sont inscrites en tant qu’espèces en péril ou préoccupantes à l’échelle provinciale)

Sélectionnez l’une des sous-régions ci-dessous pour accéder à la stratégie RCO pour plus d’informations.

RCO, unités biogéographiques marines et sous-régions dans lesquelles l'espèce a été identifiée comme étant prioritaire
RégionSous-région et type de priorité
Forêt mixte boréaleForêt mixte boréale, sous-région et type de priorité : Région de l'Ontario
Plaine du Saint-Laurent et des lacs Ontario et ÉriéPlaine du Saint-Laurent et des lacs Ontario et Érié, sous-région et type de priorité : Région de l'Ontario
 

Références