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Les populations de la Grive à joues grises sont mal surveillées au Canada, une bonne partie de la population reproductrice se trouvant au nord de la couverture du Relevé des oiseaux nicheurs. L'espèce passe l'hiver en Amérique du Sud où elle n'est pas bien couverte par les Recensements des oiseaux de Noël. Les seules données proviennent de la couverture d'un petit nombre de parcours du Relevé des oiseaux nicheurs se trouvant principalement au nord de la Colombie-Britannique et au Yukon. La couverture de la partie est par le Relevé a commencé plus tard. Ces résultats, bien que considérés comme peu fiables à cause de la faible couverture de l’aire de répartition, de la petite taille des échantillons et de leur faible précision, suggèrent que la population a subi peu de changements depuis environ 1970. À l’échelle régionale, des baisses apparentes ont eu lieu dans la région de conservation des oiseaux (RCO) de la Forêt coniférienne boréale (données provenant principalement de Terre-Neuve) et, dans une moindre mesure, dans la RCO de la Taïga du bouclier et plaine hudsonienne (données provenant principalement du Labrador) depuis 1980 et 1990, respectivement. Ces baisses se reflètent dans la tendance nationale pour la décennie la plus récente (2002 à 2012), qui intègre les données provenant de toutes les RCO. L'espèce comprend deux sous-espèces : la sous-espèce largement répartie aliciae et la sous-espèce minimus qui est surtout présente sur l'île de Terre-Neuve. Différents facteurs pourraient influer sur les deux sous-espèces et être ainsi à l'origine de différences au niveau de la tendance de la population. Cependant, les sources des données ne suffisent pas à l'heure actuelle pour obtenir des précisions.
Plus d'informations sur : Relevé des oiseaux nicheurs (BBS) – Analyse canadienne
