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La Grive des bois vit dans les terres à bois du sud de l'Ontario, du Québec, de la Nouvelle-Écosse et du Nouveau-Brunswick. Le Relevé des oiseaux nicheurs semble indiquer un déclin important du nombre d'individus depuis 1970 environ. Étant donné son statut d'espèce vedette parmi les oiseaux migrateurs néotropicaux, la Grive des bois est devenue un des passereaux les mieux étudiés depuis la première fois que son déclin a été repéré. On pense que la perte de son habitat et la fragmentation des forêts sur ses aires de reproduction en Amérique du Nord, et peut-être plus important encore, sur ses aires d'hivernage en Amérique centrale et le long de ses routes migratoires au printemps et en automne (Stanley et al. 2014), ainsi que la maturation des forêts dans une grande partie de son ancien habitat de reproduction (Ahlering et Faaborg 2006), constituent des raisons importantes du déclin spectaculaire de sa population. La Grive des bois a été inscrit comme espèce menacée par le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC 2012b). Cette espèce a été identifiée comme étant une priorité de conservation et/ou d’intendance dans une ou plusieurs stratégies régionales de conservation des oiseaux au Canada.
On pense que le déclin de la Grive des bois, comme c'est le cas pour de nombreux oiseaux forestiers, est dû en partie à la perte et à la fragmentation de son habitat dans ses aires de reproduction au nord-est de l'Amérique du Nord et dans ses aires d'hivernage en Amérique centrale. La Grive des bois est plus abondante dans les forêts d'âge moyen. La maturation récente de ces forêts dans l'est de l'Amérique du Nord peut être un facteur important du déclin généralisé des populations de cette espèce (Faaborg et al. 2010). En outre, la dégradation de l’habitat à cause du broutement excessif par le Cerf de Virginie et le développement résidentiel peuvent également nuire à la Grive des bois (COSEPAC 2012b). Pour obtenir des renseignements sur le statut juridique de cette espèce en vertu de la Loi sur les espèces en péril (LEP), reportez-vous au Registre public des espèces en péril.
Environnement et Changement climatique Canada et ses partenaires ont mis au point des Stratégies régionales de conservation des oiseaux dans chacune des Régions de conservation des oiseaux (RCO) au Canada. Dans ces stratégies, une espèce est identifiée comme étant prioritaire pour une ou plusieurs des raisons suivantes :
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