Chevalier errant
(Tringa incana)

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Le Chevalier errant niche dans la majeure partie de l'Alaska. Au Canada, toutefois, il se limite à la toundra en altitude élevée du nord-ouest de la Colombie-Britannique, au Yukon et à l'ouest des Territoires du Nord-Ouest. L'espèce migre à partir de ces habitats éloignés pour hiverner, seule ou en petit groupe, le long de la côte du Pacifique ou sur des îles océaniques, ce qui rend la population difficile à étudier ou à surveiller. Les résultats du Recensement des oiseaux de Noël sur les aires d’hivernage semblent indiquer une diminution importante de l'abondance du Chevalier errant depuis 1970 environ, mais ce relevé ne fournit pas une indication fiable de la situation particulière de la petite population canadienne. Le Chevalier errant s'agit d'une espèce sauvage candidate devant être évaluée par le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC). Cette espèce a été identifiée comme étant une priorité de conservation et/ou d’intendance dans une ou plusieurs stratégies régionales de conservation des oiseaux au Canada.

Désignations

État de la population

Estimation de la population

Cartes de répartition

• BirdLife International / NatureServe

Stratégie de migration, occurrence

La responsabilité pour la conservation de la population mondiale

Conservation et gestion

Le Chevalier errant, une des espèces les moins connues en Amérique du Nord, n'est pas bien étudié au cours de l'année. Il se peut que le manque de compréhension de la répartition, de l'écologie et du statut soit le problème de gestion le plus immédiat. La petite taille de sa population rend l’espèce vulnérable à la perturbation, bien que cela soit atténué par la forte dispersion de sa population, même pendant la migration.

Stratégies régionales de conservation des oiseaux

Environnement et Changement climatique Canada et ses partenaires ont mis au point des Stratégies régionales de conservation des oiseaux dans chacune des Régions de conservation des oiseaux (RCO) au Canada. Dans ces stratégies, une espèce est identifiée comme étant prioritaire pour une ou plusieurs des raisons suivantes :

• à cause des préoccupations à propos de sa conservation (c.-à-d., une espèce qui est vulnérable en raison de la taille de sa population, de sa répartition, de sa tendance démographique, de son abondance ou de menaces)
• à cause d’une responsabilité d’intendance (c.-à-d., une espèce qui caractérise l’avifaune régionale, ou qu’une proportion importante de son aire de distribution ou d’abondance se situe dans la région)
• à cause d’une responsabilité de gestion (c.-à-d., une espèce qui nécessite une gestion continue en raison de son importance socioéconomique comme espèce d’intérêt cynégétique ou en raison de son effet sur d’autres espèces ou habitats)
• à cause d’autres préoccupations (c.-à-d., des experts régionaux jugent une espèce comme étant prioritaire pour des raisons autres que celles énumérées ci-dessus ou parce qu’elles sont inscrites en tant qu’espèces en péril ou préoccupantes à l’échelle provinciale)

Sélectionnez l’une des sous-régions ci-dessous pour accéder à la stratégie RCO pour plus d’informations.

Références

• Gill, R.E., B.J. McCaffery et P.S. Tomkovich. 2002. Wandering Tattler (Tringa incana), The Birds of North America Online (A. Poole, Ed.). Cornell Lab of Ornithology, Ithaca, New York. Gill, R.E., B.J. McCaffery et P.S. Tomkovich. 2002. Wandering Tattler (Tringa incana), The Birds of North America Online (A. Poole, Ed.). Cornell Lab of Ornithology, Ithaca, New York. (Lien)