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Le Chevalier solitaire niche dans les fondrières de mousse et les marécages boisés de la région boréale où il pond ses oeufs dans les nids abandonnés des oiseaux chanteurs. Il migre vers les terres et vers le large en direction des aires d'hivernage subtropicales et tropicales. Il est difficile de l'étudier et de le surveiller tout au long de l'année. Les relevés effectués à l'échelle du continent portant sur les oiseaux qui migrent vers le sud et les relevés sur la période de reproduction au Canada semblent indiquer que la population a peu changé globalement. On ne connaît pas précisément la situation de la population du Chevalier solitaire au Canada, mais elle a probablement peu changé ou a possiblement augmenté légèrement depuis 1970. Les menaces auxquelles l'espèce pourrait être confrontée sont également mal comprises. La responsabilité du Canada quant à cette espèce est très élevée, car il représente plus de 85 % de la population reproductrice mondiale. Cette espèce a été identifiée comme étant une priorité de conservation et/ou d’intendance dans une ou plusieurs stratégies régionales de conservation des oiseaux au Canada.
Bien qu'il soit répandu au Canada, le Chevalier solitaire reste méconnu. Il est difficile d'accéder à ses habitats de reproduction éloignés et il migre en petit nombre ou seul en passant par divers habitats qui ne sont pas largement utilisés par les autres oiseaux de rivage migrateurs, tels que les marécages boisés. La mauvaise connaissance de l'écologie et du statut de l'espèce rend sa gestion difficile. Il parait que l’espèce n’a pas perdu beaucoup d’habitat de reproduction (Moskoff 2011), mais les changements climatiques devraient avoir un effet négatif sur les oiseaux de rivage qui nichent dans les régions boréales en raison de perturbations et de déplacements accrus (p. ex. augmentation de la fréquence, de la durée et de l'intensité des incendies et perte de l'habitat humide entraînant l'assèchement des forêts, notamment dans la partie sud de la région boréale; Stewart et al. 1998, Soja et al. 2006). De plus, étant donné que la limite septentrionale de la forêt boréale devrait augmenter beaucoup plus lentement que les forêts caducifoliées et les prairies du sud qui empiètent, la diminution de la taille globale de la forêt boréale et donc de l'habitat de reproduction disponible est possible (Stewart et al. 1998, Soja et al. 2006).
Environnement et Changement climatique Canada et ses partenaires ont mis au point des Stratégies régionales de conservation des oiseaux dans chacune des Régions de conservation des oiseaux (RCO) au Canada. Dans ces stratégies, une espèce est identifiée comme étant prioritaire pour une ou plusieurs des raisons suivantes :
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