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Le Bécasseau des Aléoutiennes est une véritable espèce béringienne qui compte au moins quatre sous-espèces reconnues qui nichent en Alaska et en Russie. La principale sous-espèce qui visite les côtes canadiennes lors de sa migration, C. p. tschuktschorum, est celle qui niche le plus au nord et hiverne le plus au sud, faisant des allers-retours annuels pouvant aller jusqu’à 9 000 km entre les aires de reproduction en Russie et les aires d’hivernage le long de la côte du Pacifique nord jusqu’en Californie du Nord. Les données des relevés ne suffisent pas à déterminer de façon fiable le changement de l’état de la population au Canada de ce visiteur hivernal peu commun. Cette espèce a été identifiée comme étant une priorité de conservation et/ou d’intendance dans une ou plusieurs stratégies régionales de conservation des oiseaux au Canada.
Comme son aire de reproduction est fortement restreinte en Alaska et en Russie, le Bécasseau des Aléoutiennes est intrinsèquement vulnérable aux perturbations des lieux de nidification; hors de la saison de reproduction, il occupe principalement des habitats intertidaux. Le Bécasseau des Aléoutiennes est l’une des espèces les plus vulnérables au déversement de pétrole (Gill et al. 2002), en raison de ses préférences en matière d’habitat et de sa tendance à former de grands troupeaux. Les effets inconnus de mammifères introduits (p. ex. des rennes, des bovins, des renards et des rats) sont une menace éventuelle (Gill et al. 2002).
Environnement et Changement climatique Canada et ses partenaires ont mis au point des Stratégies régionales de conservation des oiseaux dans chacune des Régions de conservation des oiseaux (RCO) au Canada. Dans ces stratégies, une espèce est identifiée comme étant prioritaire pour une ou plusieurs des raisons suivantes :
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