Bécasseau des Aléoutiennes
(Calidris ptilocnemis)

Sommaire

Photo d’un oiseau
© Jukka Jantunen
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Le Bécasseau des Aléoutiennes est une véritable espèce béringienne qui compte au moins quatre sous-espèces reconnues qui nichent en Alaska et en Russie. La principale sous-espèce qui visite les côtes canadiennes lors de sa migration, C. p. tschuktschorum, est celle qui niche le plus au nord et hiverne le plus au sud, faisant des allers-retours annuels pouvant aller jusqu’à 9 000 km entre les aires de reproduction en Russie et les aires d’hivernage le long de la côte du Pacifique nord jusqu’en Californie du Nord. Les données des relevés ne suffisent pas à déterminer de façon fiable le changement de l’état de la population au Canada de ce visiteur hivernal peu commun. Cette espèce a été identifiée comme étant une priorité de conservation et/ou d’intendance dans une ou plusieurs stratégies régionales de conservation des oiseaux au Canada.

Désignations

Liste des principales désignations pour l’espèce
DésignationÉtatDateSous-espèces, population
UICN (Mondial)Préoccupation mineure2012 
Stratégies régionales de conservation des oiseauxEspèces prioritaires2013 

État de la population

Région géographiqueÉtatFiabilité
CanadaDonnées insuffisantesDonnées insuffisantes
 

Estimation de la population

CanadaPas encore disponible
 

Cartes de répartition

 

Stratégie de migration, occurrence

Visiteur saisonnier

La responsabilité pour la conservation de la population mondiale

CanadaÀ déterminer

Conservation et gestion

Comme son aire de reproduction est fortement restreinte en Alaska et en Russie, le Bécasseau des Aléoutiennes est intrinsèquement vulnérable aux perturbations des lieux de nidification; hors de la saison de reproduction, il occupe principalement des habitats intertidaux. Le Bécasseau des Aléoutiennes est l’une des espèces les plus vulnérables au déversement de pétrole (Gill et al. 2002), en raison de ses préférences en matière d’habitat et de sa tendance à former de grands troupeaux. Les effets inconnus de mammifères introduits (p. ex. des rennes, des bovins, des renards et des rats) sont une menace éventuelle (Gill et al. 2002).

 

Stratégies régionales de conservation des oiseaux

Environnement et Changement climatique Canada et ses partenaires ont mis au point des Stratégies régionales de conservation des oiseaux dans chacune des Régions de conservation des oiseaux (RCO) au Canada. Dans ces stratégies, une espèce est identifiée comme étant prioritaire pour une ou plusieurs des raisons suivantes :

  • à cause des préoccupations à propos de sa conservation (c.-à-d., une espèce qui est vulnérable en raison de la taille de sa population, de sa répartition, de sa tendance démographique, de son abondance ou de menaces)
  • à cause d’une responsabilité d’intendance (c.-à-d., une espèce qui caractérise l’avifaune régionale, ou qu’une proportion importante de son aire de distribution ou d’abondance se situe dans la région)
  • à cause d’une responsabilité de gestion (c.-à-d., une espèce qui nécessite une gestion continue en raison de son importance socioéconomique comme espèce d’intérêt cynégétique ou en raison de son effet sur d’autres espèces ou habitats)
  • à cause d’autres préoccupations (c.-à-d., des experts régionaux jugent une espèce comme étant prioritaire pour des raisons autres que celles énumérées ci-dessus ou parce qu’elles sont inscrites en tant qu’espèces en péril ou préoccupantes à l’échelle provinciale)

Sélectionnez l’une des sous-régions ci-dessous pour accéder à la stratégie RCO pour plus d’informations.

RCO, unités biogéographiques marines et sous-régions dans lesquelles l'espèce a été identifiée comme étant prioritaire
RégionSous-région et type de priorité
Forêt pluviale du nord du pacifiqueForêt pluviale du nord du pacifique, sous-région et type de priorité : Région du Pacifique et du Yukon
 

Références