Pic à tête rouge
(Melanerpes erythrocephalus)

Sommaire

Photo d’un oiseau
© Kenneth Cole Schneider - License
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Au Canada, l'aire de répartition du Pic à tête rouge est limitée aux régions au sud du Manitoba, de la Saskatchewan et de l'Ontario. La population a connu une forte baisse par rapport à 1970 environ, comme l'indique le Relevé des oiseaux nicheurs. En raison d'une perte continue de gros arbres morts pour la nidification et le repos et d'arbres porteurs de noix pour l'alimentation, les menaces pesant sur la population restent considérables. Ces menaces ont conduit le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada à faire passer le titre de l'espèce d'« espèce préoccupante » à « espèce menacée » en 2007 (COSEPAC 2007a). Cette espèce a été identifiée comme étant une priorité de conservation et/ou d’intendance dans une ou plusieurs stratégies régionales de conservation des oiseaux au Canada.

Désignations

Liste des principales désignations pour l’espèce
DésignationÉtatDateSous-espèces, population
COSEPAC (Canada)Menacée2007 
LEP (Canada)Menacée2009 
UICN (Mondial)Quasi menacé2012 
Partenaries d'envol (Amérique du nord)Liste de surveillance2012 
Espèces Sauvages (Canada)En péril2010 
Stratégies régionales de conservation des oiseauxEspèces prioritaires2013 

État de la population

Région géographiqueÉtatFiabilité
CanadaDiminution importanteMoyenne
 

Estimation de la population

Canada5,000 à 50,000 adultes
 

Cartes de répartition

 

Stratégie de migration, occurrence

Migrateur sur de courtes distances

La responsabilité pour la conservation de la population mondiale

CanadaTrès faible

Conservation et gestion

Historiquement, le déclin du Pic à tête rouge était probablement lié à la perte de grands peuplements de hêtres et de chênes matures, source d'alimentation principale de l'espèce dans ses aires d'hivernage (Smith et al. 2000). Plus récemment, la perte de grands arbres de nidification et de repos en raison de maladies, l'élimination des arbres morts (chicots) et la perte de troncs d'ormes sénescents ont probablement contribué au déclin de la population (COSEPAC 2007a). L'expansion de la maladie de l'écorce des hêtres en Ontario pourrait menacer davantage la stabilité de l'espèce au Canada, en lui retirant une source importante d'alimentation (COSEPAC 2007a); par contre, les répercussions de l’agrile du frêne, une espèce introduite envahissante, sur les frênes pourraient offrir de nouvelles possibilités alimentaires et de nouvelles possibilités de cavités pour le Pic à tête rouge. Quelques suggestions de mesures éventuelles de conservation incluent la protection de battures matures dans les aires d'hivernage et la préservation de grands arbres de nidification et de repos dans les aires de reproduction (COSEPAC 2007a). La population canadienne peut être renforcée par l'immigration limitée depuis des parties plus au sud de l'aire de reproduction de l'espèce aux États-Unis (COSEPAC 2007a). Pour obtenir des renseignements sur le statut juridique de cette espèce en vertu de la Loi sur les espèces en péril (LEP) et pour consulter les documents disponibles relatifs à son rétablissement, reportez-vous au Registre public des espèces en péril.

 

Stratégies régionales de conservation des oiseaux

Environnement et Changement climatique Canada et ses partenaires ont mis au point des Stratégies régionales de conservation des oiseaux dans chacune des Régions de conservation des oiseaux (RCO) au Canada. Dans ces stratégies, une espèce est identifiée comme étant prioritaire pour une ou plusieurs des raisons suivantes :

  • à cause des préoccupations à propos de sa conservation (c.-à-d., une espèce qui est vulnérable en raison de la taille de sa population, de sa répartition, de sa tendance démographique, de son abondance ou de menaces)
  • à cause d’une responsabilité d’intendance (c.-à-d., une espèce qui caractérise l’avifaune régionale, ou qu’une proportion importante de son aire de distribution ou d’abondance se situe dans la région)
  • à cause d’une responsabilité de gestion (c.-à-d., une espèce qui nécessite une gestion continue en raison de son importance socioéconomique comme espèce d’intérêt cynégétique ou en raison de son effet sur d’autres espèces ou habitats)
  • à cause d’autres préoccupations (c.-à-d., des experts régionaux jugent une espèce comme étant prioritaire pour des raisons autres que celles énumérées ci-dessus ou parce qu’elles sont inscrites en tant qu’espèces en péril ou préoccupantes à l’échelle provinciale)

Sélectionnez l’une des sous-régions ci-dessous pour accéder à la stratégie RCO pour plus d’informations.

RCO, unités biogéographiques marines et sous-régions dans lesquelles l'espèce a été identifiée comme étant prioritaire
RégionSous-région et type de priorité
Forêt mixte boréaleForêt mixte boréale, sous-région et type de priorité : Région de l'Ontario
Marmites torrentielles des PrairiesMarmites torrentielles des Prairies, sous-région et type de priorité : Région des Prairies et du Nord
Plaine du Saint-Laurent et des lacs Ontario et ÉriéPlaine du Saint-Laurent et des lacs Ontario et Érié, sous-région et type de priorité : Région de l'Ontario
Plaine du Saint-Laurent et des lacs Ontario et ÉriéPlaine du Saint-Laurent et des lacs Ontario et Érié, sous-région et type de priorité : Région du Québec
Plaines de la taïga boréalPlaines de la taïga boréal, sous-région et type de priorité : Région des Prairies et du Nord
 

Références