Petit Blongios
(Ixobrychus exilis)

Sommaire

Photo d’un oiseau
© John Reaume
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Le Petit Blongios, oiseau des marais de nature insaisissable, se reproduit principalement dans le sud de l'Ontario, mais aussi dans le sud du Manitoba et du Québec, ainsi que dans les Maritimes. Le programme de surveillance des marais des Grands Lacs et l'Atlas des oiseaux nicheurs de l'Ontario semblent indiquer une baisse dans presque toute l'aire de répartition de l'espèce, bien que la fiabilité de cette évaluation est jugée faible. Le Petit Blongios a été désigné à titre d'« espèce préoccupante » par le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC), en 1988 et en 1999, puis réinscrit en tant qu'« espèce menacée », en 2001 et en 2009, en raison de la petite taille de sa population et d'un déclin probable (COSEPAC 2009c). Cette espèce a été identifiée comme étant une priorité de conservation et/ou d’intendance dans une ou plusieurs stratégies régionales de conservation des oiseaux au Canada.

Désignations

Liste des principales désignations pour l’espèce
DésignationÉtatDateSous-espèces, population
COSEPAC (Canada)Menacée2009 
LEP (Canada)Menacée2003 
UICN (Mondial)Préoccupation mineure2012 
Espèces Sauvages (Canada)En péril2010 
Stratégies régionales de conservation des oiseauxEspèces prioritaires2013 

État de la population

Région géographiqueÉtatFiabilité
CanadaDiminution modéréeFaible
 

Estimation de la population

Canada1,000 à 10,000 oiseaux nicheurs
 

Cartes de répartition

 

Stratégie de migration, occurrence

Migrateur sur de courtes distances

La responsabilité pour la conservation de la population mondiale

CanadaFaible

Conservation et gestion

Bien que les mœurs discrètes de l'espèce et les difficultés à la repérer aient limité la connaissance de plusieurs aspects de l'écologie du Petit Blongios, la perte des habitats en milieux humides est sans doute le principal facteur responsable des déclins de la population (Poole et al. 2009). Étant donné sa préférence pour les grands marais peu profonds dominés par une végétation émergente, cette espèce a subi une rapide diminution de ses sites possibles de reproduction, au centre même de son aire de répartition, dans le sud de l'Ontario, où plus de 90 % des terres humides d'origine ont été détruites ou modifiées par le développement agricole (COSEPAC 2009c). La fragmentation et la contamination des terres humides restantes, et les perturbations d'origine humaine touchant les oiseaux nicheurs peuvent limiter le rétablissement du Petit Blongios, dont l'abondance est actuellement faible, tandis que la répartition discontinue de l'aire de reproduction complique la surveillance et les activités de conservation (Poole et al. 2009, COSEPAC 2009c). La prolifération de plantes envahissantes qui étouffent la végétation indigène émergente (Wilcox et al. 2003, Lavoie et al. 2003) et les fluctuations non naturelles du niveau de l'eau dans les terres humides endiguées (p. ex. Jobin et al. 2011) pourraient mener à des changements dans la composition de la végétation des marais et à la dégradation de l'habitat de nidification. Pour obtenir des renseignements sur la situation de cette espèce en vertu de la Loi sur les espèces en péril (LEP) et pour consulter le programme de rétablissement proposé, accéder le Registre public des espèces en péril.

 

Stratégies régionales de conservation des oiseaux

Environnement et Changement climatique Canada et ses partenaires ont mis au point des Stratégies régionales de conservation des oiseaux dans chacune des Régions de conservation des oiseaux (RCO) au Canada. Dans ces stratégies, une espèce est identifiée comme étant prioritaire pour une ou plusieurs des raisons suivantes :

  • à cause des préoccupations à propos de sa conservation (c.-à-d., une espèce qui est vulnérable en raison de la taille de sa population, de sa répartition, de sa tendance démographique, de son abondance ou de menaces)
  • à cause d’une responsabilité d’intendance (c.-à-d., une espèce qui caractérise l’avifaune régionale, ou qu’une proportion importante de son aire de distribution ou d’abondance se situe dans la région)
  • à cause d’une responsabilité de gestion (c.-à-d., une espèce qui nécessite une gestion continue en raison de son importance socioéconomique comme espèce d’intérêt cynégétique ou en raison de son effet sur d’autres espèces ou habitats)
  • à cause d’autres préoccupations (c.-à-d., des experts régionaux jugent une espèce comme étant prioritaire pour des raisons autres que celles énumérées ci-dessus ou parce qu’elles sont inscrites en tant qu’espèces en péril ou préoccupantes à l’échelle provinciale)

Sélectionnez l’une des sous-régions ci-dessous pour accéder à la stratégie RCO pour plus d’informations.

RCO, unités biogéographiques marines et sous-régions dans lesquelles l'espèce a été identifiée comme étant prioritaire
RégionSous-région et type de priorité
Forêt mixte boréaleForêt mixte boréale, sous-région et type de priorité : Région de l'Ontario
Forêt septentrionale de l'AtlantiqueForêt septentrionale de l'Atlantique, sous-région et type de priorité : Région de l'Atlantique - Nouveau-Brunswick
Forêt septentrionale de l'AtlantiqueForêt septentrionale de l'Atlantique, sous-région et type de priorité : Région du Québec
Marmites torrentielles des PrairiesMarmites torrentielles des Prairies, sous-région et type de priorité : Région des Prairies et du Nord
Plaine du Saint-Laurent et des lacs Ontario et ÉriéPlaine du Saint-Laurent et des lacs Ontario et Érié, sous-région et type de priorité : Région de l'Ontario
Plaine du Saint-Laurent et des lacs Ontario et ÉriéPlaine du Saint-Laurent et des lacs Ontario et Érié, sous-région et type de priorité : Région du Québec
 

Références