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Plus de 90 % de la population nord-américaine du Grèbe esclavon se reproduit dans les étangs et les lacs situés dans l’ouest et dans le nord du Canada. Une petite population isolée niche sur les îles de la Madeleine, dans le golfe du Saint-Laurent (COSEPAC 2009d). Il est difficile d’obtenir des estimations précises des tendances sur une grande étendue géographique pour le Grèbe esclavon, mais les données du Recensement des oiseaux de Noël visant la population hivernante indiquent peu de changement global de l’abondance depuis 1970. Cependant, les biais de la couverture font en sorte que la fiabilité de cette évaluation est jugée faible. En 2009, le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) a désigné la population de l’ouest comme étant une « espèce préoccupante », en raison des déclins continus et des nombreuses menaces se manifestant tout au long de l’année; et a désigné la population des îles de la Madeleine comme « espèce en voie de disparition », en raison de sa population faible et décroissante. Cette espèce a été identifiée comme étant une priorité de conservation et/ou d’intendance dans une ou plusieurs stratégies régionales de conservation des oiseaux au Canada.
Étant donné sa petite taille, la population des îles de la Madeleine est vulnérable à la variation environnementale et démographique, de même qu’aux perturbations d’origine humaine touchant les oiseaux nicheurs (COSEPAC 2009d). La population de l’ouest doit également composer avec les menaces qui touchent ses sites de reproduction : le développement agricole et la dégradation des terres humides, la perte des sites de nidification à la suite de sécheresses ou de hausses des niveaux d’eau, l’augmentation des prédateurs, et possiblement la concurrence avec d’autres espèces de grèbes (Stedman 2000, COSEPAC 2009d). Pendant la migration et en hiver, le Grèbe esclavon peut mourir à cause de l’enchevêtrement dans les filets de pêche commerciale et est vulnérable aux déversements d’hydrocarbures. De plus, de nombreux cas de mortalité ont été associés au botulisme et à l’empoisonnement par des contaminants (Stedman 2000, COSEPAC 2009d). Pour obtenir des renseignements sur la situation de cette espèce en vertu de la Loi sur les espèces en péril (LEP) et pour consulter les documents relatifs à son rétablissement, veuillez consulter le Registre public des espèces en péril.
Environnement et Changement climatique Canada et ses partenaires ont mis au point des Stratégies régionales de conservation des oiseaux dans chacune des Régions de conservation des oiseaux (RCO) au Canada. Dans ces stratégies, une espèce est identifiée comme étant prioritaire pour une ou plusieurs des raisons suivantes :
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