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Le Goéland à ailes grises se reproduit sur la côte Pacifique, de l'Alaska à l'Oregon; en hiver, la plupart des individus demeurent à proximité de leur aire de reproduction. Les populations sont plus élevées qu'elles ne l'étaient historiquement, ayant récupéré d'un point bas après la cessation de la récolte d'œufs dans les années 1900 (Blight et al. 2015). On les voit fréquemment dans des zones aménagées. Les résultats du Relevé des oiseaux nicheurs laissent entendre peu de changement de l’abondance depuis 1970, tandis que les recensements hivernales donnent à penser qu'il y a eu des diminutions à l'échelle de l'aire de répartition depuis les années 1970, et depuis les années 1990 en Colombie-Britannique. Des dénombrements d'oiseaux nicheurs dans des colonies de nidification confirment les déclins plus récents qui sont peut-être liés aux perturbations de plus en plus importantes et à la prédation par le Pygargue à tête blanche dans les colonies de nidification. Bien que l'abondance du Goéland à ailes grises au Canada se maintienne au-dessus des niveaux observés par le passé, la meilleure évaluation de ces résultats variés consiste peut-être à caractériser l’abondance comme ayant diminuée au Canada depuis 1970 environ. Cette espèce a été identifiée comme étant une priorité de conservation et/ou d’intendance dans une ou plusieurs stratégies régionales de conservation des oiseaux au Canada.
Le déclin du nombre de Pygargues à tête blanche et la présence grandissante de déchets peuvent avoir contribué aux augmentations de l'abondance des Goélands à ailes grises observées jusque dans les années 1990 (Hayward et Verbeek 2008). À l'inverse, des perturbations de plus en plus importantes causées par des populations de Pygargues à tête blanche dans les colonies de nidification semblent avoir contribué aux récents déclins observés dans le détroit de Georgie (Blight et al. 2015). De même, des études ont révélé une diminution importante de la taille des œufs, de la couvée et de la productivité; ces résultats, occasionnés par une baisse des ressources puisées pour la reproduction, peuvent refléter des changements quant à la présence de ses proies marines et une dépendance croissante sur la nourriture de moindre qualité (p. ex. la nourriture qui n’est pas composée principalement de poissons), ce qui pourraient contribuer aux déclins observés (Blight et al. 2015, Blight 2011).
Environnement et Changement climatique Canada et ses partenaires ont mis au point des Stratégies régionales de conservation des oiseaux dans chacune des Régions de conservation des oiseaux (RCO) au Canada. Dans ces stratégies, une espèce est identifiée comme étant prioritaire pour une ou plusieurs des raisons suivantes :
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