Paruline à gorge orangée
(Setophaga fusca)

Sommaire

Photo d’un oiseau
© Jukka Jantunen (flickr.com/photos/jukka_jantunen)
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et des enregistrements vocalisations, visitez Dendroica. (Ce lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre)

La Paruline à gorge orangée niche dans les forêts mixtes et de conifères du centre de l'Alberta et du Manitoba à Terre-Neuve. Les résultats du Relevé des oiseaux nicheurs indiquent une augmentation modérée à long terme de sa population depuis environ 1970. Auparavant, il existait une préoccupation concernant la perte de l'habitat d'hivernage dans le nord de l'Amérique du Sud. Actuellement, il existe peu de menaces connues pesant sur les aires de reproduction. Cette espèce a été identifiée comme étant une priorité de conservation et/ou d’intendance dans une ou plusieurs stratégies régionales de conservation des oiseaux au Canada.

Désignations

Liste des principales désignations pour l’espèce
DésignationÉtatDateSous-espèces, population
UICN (Mondial)Préoccupation mineure2012 
Partenaries d'envol (Amérique du nord)Liste d'intendance2012 
Espèces Sauvages (Canada)En sécurité2010 
Stratégies régionales de conservation des oiseauxEspèces prioritaires2013 

État de la population

Région géographiqueÉtatFiabilité
CanadaAugmentation modéréeÉlevée
 

Estimation de la population

Canada5,000,000 à 50,000,000 adultes
 

Cartes de répartition

 

Stratégie de migration, occurrence

Migrateur sur de longues distances

La responsabilité pour la conservation de la population mondiale

CanadaÉlevé

Conservation et gestion

La croissance de la population de la Paruline à gorge orangée a apaisé les craintes quant aux conséquences de la perte de l'habitat d'hivernage tropical de cette espèce (Diamond 1991, Terborgh 1989). Les baisses de population dans certaines parties de son aire de reproduction sont probablement dues au déclin de la tordeuse des bourgeons de l'épinette, une importante source de nourriture qui devrait bientôt refaire surface (Royama et al. 2005). Cependant, cette espèce n'est pas connue comme étant spécialiste de la tordeuse (Morse 2004) et on ne s'attend pas à une croissance importante de sa population en réponse à une épidémie de tordeuses. Plusieurs facteurs potentiels ont été soulevés comme préoccupations quant à la conservation de cette espèce (Morse 2004), à savoir : les rotations d'exploitation forestière actuelles, qui feront diminuer l'âge des forêts de conifères sous un niveau optimal pour cette espèce; la fragmentation d'habitat, à laquelle cette espèce est sensible; le déboisement sur les aires d'hivernage, qui pourrait être nuisible à long terme; et les changements généralisés, auxquels il est peu probable que son aire d'hivernage, relativement limitée, parvienne à résister.

 

Stratégies régionales de conservation des oiseaux

Environnement et Changement climatique Canada et ses partenaires ont mis au point des Stratégies régionales de conservation des oiseaux dans chacune des Régions de conservation des oiseaux (RCO) au Canada. Dans ces stratégies, une espèce est identifiée comme étant prioritaire pour une ou plusieurs des raisons suivantes :

  • à cause des préoccupations à propos de sa conservation (c.-à-d., une espèce qui est vulnérable en raison de la taille de sa population, de sa répartition, de sa tendance démographique, de son abondance ou de menaces)
  • à cause d’une responsabilité d’intendance (c.-à-d., une espèce qui caractérise l’avifaune régionale, ou qu’une proportion importante de son aire de distribution ou d’abondance se situe dans la région)
  • à cause d’une responsabilité de gestion (c.-à-d., une espèce qui nécessite une gestion continue en raison de son importance socioéconomique comme espèce d’intérêt cynégétique ou en raison de son effet sur d’autres espèces ou habitats)
  • à cause d’autres préoccupations (c.-à-d., des experts régionaux jugent une espèce comme étant prioritaire pour des raisons autres que celles énumérées ci-dessus ou parce qu’elles sont inscrites en tant qu’espèces en péril ou préoccupantes à l’échelle provinciale)

Sélectionnez l’une des sous-régions ci-dessous pour accéder à la stratégie RCO pour plus d’informations.

RCO, unités biogéographiques marines et sous-régions dans lesquelles l'espèce a été identifiée comme étant prioritaire
RégionSous-région et type de priorité
Forêt coniférienne boréalForêt coniférienne boréal, sous-région et type de priorité : Région de l'Ontario
Forêt coniférienne boréalForêt coniférienne boréal, sous-région et type de priorité : Région du Québec
Forêt mixte boréaleForêt mixte boréale, sous-région et type de priorité : Région de l'Ontario
Forêt mixte boréaleForêt mixte boréale, sous-région et type de priorité : Région du Québec
Forêt septentrionale de l'AtlantiqueForêt septentrionale de l'Atlantique, sous-région et type de priorité : Région de l'Atlantique - Nouveau-Brunswick
Forêt septentrionale de l'AtlantiqueForêt septentrionale de l'Atlantique, sous-région et type de priorité : Région de l'Atlantique - Nouvelle-Écosse
Forêt septentrionale de l'AtlantiqueForêt septentrionale de l'Atlantique, sous-région et type de priorité : Région du Québec
Plaines de la taïga boréalPlaines de la taïga boréal, sous-région et type de priorité : Région des Prairies et du Nord
 

Références