Garrot d'Islande
(Bucephala islandica)

Sommaire

Photo d’un oiseau
© Jukka Jantunen (flickr.com/photos/jukka_jantunen)
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et des enregistrements vocalisations, visitez Dendroica. (Ce lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre)

Le Garrot d’Islande est un canard de mer qui utilise les cavités des arbres pour la nidification. La population continentale au Canada a montré peu de changements depuis la création des programmes de surveillance dans le début des années 2000. Cependant, il y a deux populations géographiquement isolées de Garrot d’Islande au Canada: une petite population de l’Est et une plus grande population de l’Ouest. La population de l’Est du Garrot d’Islande a été désignée espèce préoccupante par le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) en 2000, et reconfirmée en 2011 en raison de sa taille et des menaces qui pèsent sur son habitat (COSEPAC 2011f). Cette espèce a été identifiée comme étant une priorité de conservation et/ou d’intendance dans une ou plusieurs stratégies régionales de conservation des oiseaux au Canada.

Désignations

Liste des principales désignations pour l’espèce
DésignationÉtatDateSous-espèces, population
COSEPAC (Canada)Préoccupante2011Garrot d'Islande de l'est
LEP (Canada)Préoccupante2003Garrot d'Islande de l'est
UICN (Mondial)Préoccupation mineure2012 
Espèces Sauvages (Canada)En sécurité2010 
Les objectifs de populations du Plan nord-américain de gestion de la sauvagineAucune désignation2012 
Stratégies régionales de conservation des oiseauxEspèces prioritaires2013 

État de la population

Région géographiqueÉtatFiabilité
CanadaPeu de changementFaible
 

Estimation de la population

Canada100,000 à 500,000 oiseaux
 

Cartes de répartition

 

Stratégie de migration, occurrence

Migrateur sur de courtes distances

La responsabilité pour la conservation de la population mondiale

CanadaÉlevé

Conservation et gestion

Le Garrot d’Islande est un canard arboricole et l’exploitation forestière sur ses habitats de nidification est donc une menace possible (Robert et al. 2008). L’espèce préfère également les lacs dépourvus de poissons et en conséquence l’ensemencement de lacs pourrait être un problème. Puisque l’espèce hiverne principalement en milieu marin, les déversements d’hydrocarbures pourraient également avoir des conséquences néfastes (Robert 2013).La chasse de l’espèce a été restreinte dans l’est du Canada. La limite de prises actuelle d’un oiseau par jour a été établie pour tenir compte de la possibilité de prises accidentelles. Il est difficile de bien estimer les prises de Garrots d’Islande au Canada principalement en raison de la répartition très localisée de l’espèce et du faible nombre de chasseurs échantillonnés dans les secteurs où l’espèce est présente. Pour obtenir de l’information sur le statut légal du Garrot d’Islande aux termes de la Loi sur les espèces en péril (LEP) et pour accéder aux documents de rétablissement visant l’espèce, veuillez consulter le Registre public des espèces en péril.

 

Stratégies régionales de conservation des oiseaux

Environnement et Changement climatique Canada et ses partenaires ont mis au point des Stratégies régionales de conservation des oiseaux dans chacune des Régions de conservation des oiseaux (RCO) au Canada. Dans ces stratégies, une espèce est identifiée comme étant prioritaire pour une ou plusieurs des raisons suivantes :

  • à cause des préoccupations à propos de sa conservation (c.-à-d., une espèce qui est vulnérable en raison de la taille de sa population, de sa répartition, de sa tendance démographique, de son abondance ou de menaces)
  • à cause d’une responsabilité d’intendance (c.-à-d., une espèce qui caractérise l’avifaune régionale, ou qu’une proportion importante de son aire de distribution ou d’abondance se situe dans la région)
  • à cause d’une responsabilité de gestion (c.-à-d., une espèce qui nécessite une gestion continue en raison de son importance socioéconomique comme espèce d’intérêt cynégétique ou en raison de son effet sur d’autres espèces ou habitats)
  • à cause d’autres préoccupations (c.-à-d., des experts régionaux jugent une espèce comme étant prioritaire pour des raisons autres que celles énumérées ci-dessus ou parce qu’elles sont inscrites en tant qu’espèces en péril ou préoccupantes à l’échelle provinciale)

Sélectionnez l’une des sous-régions ci-dessous pour accéder à la stratégie RCO pour plus d’informations.

RCO, unités biogéographiques marines et sous-régions dans lesquelles l'espèce a été identifiée comme étant prioritaire
RégionSous-région et type de priorité
Forêt intérieure du nord-ouestForêt intérieure du nord-ouest, sous-région et type de priorité : Région du Pacifique et du Yukon
Forêt pluviale du nord du pacifiqueForêt pluviale du nord du pacifique, sous-région et type de priorité : Région du Pacifique et du Yukon
Grand bassinGrand bassin, sous-région et type de priorité : Région du Pacifique et du Yukon
Plaines de la taïga boréalPlaines de la taïga boréal, sous-région et type de priorité : Région des Prairies et du Nord
Rocheuses du NordRocheuses du Nord, sous-région et type de priorité : Région du Pacifique et du Yukon
 

Références